Point sur l’ouverture des établissements le 1er mai

Pour rappel le Code du travail prévoit que le 1er mai est obligatoirement un jour férié chômé.
Il apporte néanmoins une exception à cette règle : certains établissements et services peuvent faire travailler leurs salariés ce jour-là si, en raison de la nature de leur activité, ils ne peuvent interrompre leur travail.
Malheureusement, il n’existe pas de liste précise des activités entrant dans cette dérogation.

Sanction ⚠️
Les contrôles de l’inspection du travail risquent de s’accroitre. Le risque est non négligeable : 3750 € (employeur personne morale) ou 750€ (employeur personne physique) d’amende par salarié travaillant illégalement le 1er mai. A titre d’exemple, un boulanger a été verbalisé à hauteur de 80000 euros pour avoir fait travailler ses salariés le 1er mai.

Notre conseil 🌟
A ce jour, le Gouvernement s’est engagé à faire évoluer la loi mais aucune décision n’a, pour l’heure, été prise. Certains syndicats patronaux notamment dans le secteur Hôtels Cafés Restaurants estiment que les établissements de leur branche sont autorisés à ouvrir.
Néanmoins, en raison de l’incertitude entourant les textes législatifs et sauf à démontrer que vous pouvez bénéficier de la dérogation, nous vous déconseillons de faire travailler vos salariés le 1er mai.
Vous pouvez toutefois ouvrir votre établissement à la condition que seul le chef d’entreprise soit présent.