La prolongation de la crise sanitaire pousse au rallongement de certains dispositifs temporaires, dont l’un est relatif aux annonces judiciaires et légales. Voici quelques précisions à ce sujet…


Annonces judiciaires et légales : prolongation d’une mesure temporaire

Pour mémoire, pour être admis sur la liste des supports habilités à recevoir des annonces légales dans chaque département, les publications de presse doivent justifier d’une diffusion payante correspondant à une vente effective au public, au numéro ou par abonnement, au moins égale aux minima fixés par département.

Cette vente effective doit être réalisée à un prix marqué ayant un lien réel avec les coûts, et la livraison du périodique ne doit pas s’accompagner de la fourniture gratuite ou payante de marchandises ou de prestations de services ne présentant pas un lien avec l’objet principal de la publication.

En raison de la crise sanitaire, il a été prévu, par dérogation, que les publications de presse habilitées à recevoir en 2019 des annonces légales dans un ou plusieurs arrondissements, sans toutefois être habilitées dans le ou les départements concernés, sont réputées atteindre, pour les années 2020 et 2021, le seuil de diffusion de ce même département, sous réserve toutefois de justifier d’une diffusion au moins égale aux minimas requis pour le ou les arrondissements en question.

Cet aménagement vaut également pour l’année 2022.

Source : Décret n° 2021-1435 du 4 novembre 2021 portant modification du décret n° 2019-1216 du 21 novembre 2019 relatif aux annonces judiciaires et légales

Annonces judiciaires et légales : une dérogation pour certains organes de presse © Copyright WebLex – 2021