Dans le cadre de la sortie de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a (re)défini le cadre juridique de la campagne de vaccination. Que devez-vous savoir ?


Coronavirus (COVID-19) : comment se déroule la campagne de vaccination ?

  • Quels sont les vaccins autorisés ?

Les vaccins susceptibles d’être utilisés sont au nombre de 4, à savoir :

  • les vaccins à acide ribonucléique (ARN) messager :
  • ○ le vaccin à ARNm COMIRNATY (BNT162b2) des laboratoires Pfizer/ BioNTech ;
  • ○ le vaccin Moderna Covid-19 mRNA ;
  • les vaccins à vecteur viral :
  • ○ le vaccin Covid vaccine AstraZeneca ;
  • ○ le vaccin COVID-19 Vaccine Janssen.
  • Des centres (mobiles) de vaccination

La vaccination peut être assurée dans des centres et par des équipes mobiles désignés à cet effet par le préfet, après avis du directeur général de l’ARS. Elle peut également être assurée, avec la participation de moyens militaires, dans les centres de vaccination.

  • Le rôle des dépositaires

Les vaccins sont achetés par l’Agence nationale de santé publique et sont gratuitement mis à disposition du public via des dépositaires qui les réceptionnent et les livrent :

  • aux grossistes répartiteurs, aux pharmacies d’officine ;
  • aux pharmacies à usage intérieur (PUI) des établissements de santé ;
  • aux hôpitaux des armées et de l’Institution nationale des invalides ;
  • aux groupements de coopération sanitaire ;
  • aux groupements de coopération sociale et médico-sociale ;
  • aux établissements sociaux et médico-sociaux ;
  • aux services départementaux d’incendie et de secours, du bataillon de marins-pompiers de Marseille et de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ;
  • aux centres de vaccination mobiles.

Sachez que les grossistes répartiteurs peuvent prélever dans le conditionnement secondaire reçu le nombre de flacons de vaccins nécessaires et les placer dans un emballage étiqueté et adapté permettant d’en assurer le transport et la conservation, en garantissant le suivi des lots.

  • Le rôle des pharmaciens dans la campagne de vaccination

Les pharmacies d’officine et les pharmacies à usage intérieur (PUI) peuvent également approvisionner en vaccins les établissements de santé, les groupements, les établissements sociaux et médico-sociaux, les services départementaux d’incendie et de secours, le bataillon de marins-pompiers de Marseille et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, ainsi que les centres de vaccination mobiles.

Exceptionnellement, une PUI peut exercer une nouvelle activité de vaccination ou modifier ses locaux pour les besoins de la campagne de vaccination sur une simple déclaration préalable faite auprès de l’agence régionale de santé (ARS) en lieu et place de l’habituelle procédure d’autorisation.

Par dérogation, le pharmacien d’officine peut délivrer des flacons de vaccins et des solutés destinés à plusieurs patients :

  • aux grossistes répartiteurs, aux pharmacies d’officine ;
  • aux PUI des établissements de santé ;
  • aux hôpitaux des armées et de l’Institution nationale des invalides ;
  • aux groupements de coopération sanitaire ;
  • aux groupements de coopération sociale et médico-sociale ;
  • aux établissements sociaux et médico-sociaux ;
  • aux services départementaux d’incendie et de secours, du bataillon de marins-pompiers de Marseille et de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ;
  • aux centres de vaccination mobiles.

A cette fin, il peut prélever le nombre de flacons de vaccins et de solutés nécessaires dans le conditionnement secondaire reçu et, le cas échéant, les reconditionner dans un autre conditionnement secondaire.

Il fournit en quantité adaptée aux nombres de flacons à délivrer, la notice en français, le soluté de dissolution, les seringues et aiguilles et un conditionnement secondaire adapté permettant d’en assurer le transport et la conservation.

Par ailleurs, à l’exception des pharmaciens titulaires d’officine, les personnes exerçant la profession de pharmacien, quel que soit le tableau auquel ils sont inscrits, y compris les retraités, peuvent exercer au sein d’une PUI d’un établissement de santé pour les besoins de la campagne de vaccination.

Enfin, les pharmaciens d’officine des pharmacies mutualistes et de secours minières peuvent :

  • prescrire les vaccins à toute personne, à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase et des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ;
  • administrer les vaccins à toute personne, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.

Cette mesure est également applicable aux pharmaciens exerçant dans des PUI, dans un laboratoire de biologie médicale, dans un service d’incendie et de secours, dans le bataillon de marins-pompiers de Marseille, dans la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et dans les pharmacies relevant du service de santé des armées.

Toutefois, ces derniers doivent avoir suivi une formation spécifique à la vaccination contre la covid-19, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins.

  • Pour les établissements qui n’ont pas de PUI

Par dérogation, les établissements et les services qui accueillent des personnes âgées ou qui leur apportent à domicile une assistance dans les actes quotidiens de la vie, des prestations de soins ou une aide à l’insertion sociale qui ne disposent pas de PUI ou qui ne sont pas membres d’un groupement de coopération sanitaire ou d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale gérant une PUI peuvent conclure, avec le pharmacien gérant d’une PUI et le représentant légal de l’établissement de santé dont relève la pharmacie, une convention relative à la fourniture de vaccins.

  • Pour les collectivités publiques

Par dérogation, les vaccins peuvent être utilisés par les collectivités publiques.

  • Pour les professionnels de santé

Tout professionnel de santé, exerçant ses fonctions à titre libéral ou non, y compris s’il exerce des missions de prévention, de contrôle ou d’expertise, tout professionnel de santé retraité ou tout étudiant en santé, peut participer à la campagne vaccinale sans limite d’âge et dans la limite de ses compétences en matière de vaccination.

  • Pour les EHPAD

Le médecin coordonnateur de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peut prescrire et administrer les vaccins aux résidents et aux personnels de l’établissement dans lequel il exerce. Les médecins traitants des résidents concernés sont informés des prescriptions réalisées.

  • Pour les sages-femmes

Par dérogation, les sages-femmes peuvent prescrire et administrer les vaccins, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la 1ère injection.

  • Pour les infirmiers

Par dérogation, les infirmiers peuvent :

  • prescrire les vaccins à toute personne, à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase et des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ;
  • administrer les vaccins à toute personne, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.
  • Pour les chirurgiens-dentistes

Par dérogation, les chirurgiens-dentistes, à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique à la vaccination contre la covid-19, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins, peuvent :

  • prescrire les vaccins à toute personne, à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase et des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ;
  • administrer les vaccins à toute personne, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.
  • Pour les étudiants en médecine

Les étudiants de troisième cycle en médecine et en pharmacie, sous réserve, pour ces derniers, d’avoir suivi soit les enseignements théoriques et pratiques relatifs à la vaccination dans le cadre de leur cursus, soit une formation spécifique à la vaccination contre la covid-19, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins, peuvent administrer le vaccin à toute personne, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.

Ils ne peuvent le faire que dans les centres de vaccination (mobiles ou non) ainsi que dans les lieux agréés et auprès des praticiens agréés-maîtres de stage des universités dans lesquels ou auprès desquels ils réalisent leurs stages de troisième cycle.

  • Pour les centres de vaccination

Dans les centres de vaccination, les vaccins peuvent être inoculés :

  • par les professionnels de santé suivants :
  • ○ les techniciens de laboratoire titulaires du certificat de capacité ,
  • ○ les manipulateurs d’électroradiologie médicale ;
  • ○ les masseurs kinésithérapeutes diplômés d’Etat ;
  • ○ les aides-soignants diplômes d’Etat ;
  • ○ les auxiliaires de puériculture diplômés d’Etat ;
  • ○ les ambulanciers diplômés d’Etat.
  • par les professionnels et détenteurs de formation suivants :
  • ○ les personnes en activité ou retraitées, habilitées à exercer ou ayant exercé la profession de vétérinaire ;
  • ○ les inspecteurs de santé publique vétérinaire, en activité ou retraités, détenteurs d’un diplôme, certificat ou titre permettant l’exercice en France des activités de vétérinaire ;
  • ○ les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires titulaires de la formation d’équipier dans le domaine d’activité du secours d’urgence aux personnes ;
  • ○ les sapeurs-pompiers de Paris titulaires de leur formation élémentaire en filière « sapeur-pompier de Paris » (SPP) ou filière « secours à victimes » (SAV) ou titulaires de leur formation élémentaire en filière « spécialiste » (SPE) ;
  • ○ les marins-pompiers de Marseille détenant le brevet élémentaire de matelot pompier (BE MOPOMPI) ou le brevet élémentaire de pompier volontaire (BE MAPOV) ou le brevet élémentaire de sécurité et logistique (BE SELOG) ;
  • ○ les sapeurs-sauveteurs des formations militaires de la sécurité civile de la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises. (DGSCGC) titulaire de la formation élémentaire de la filière « force protection secours » ;
  • ○ les auxiliaires sanitaires relevant de l’autorité technique du service de santé des armées ;
  • ○ les pompiers de l’air titulaires de la qualification de premier secours en équipe de niveau 2 (PSE 2) et à jour de formation continue ;
  • ○ les matelots pompiers détenant le brevet élémentaire de matelot pompier (BE MOPOMPI) ou les marins pompiers détenant le brevet d’aptitude technique de marins pompier (BAT MARPO) ou le brevet supérieur de marin pompier (BS MARPO) ;
  • ○ les détenteurs de la formation « premiers secours en équipe de niveau 2 » (PSE2).
  • les étudiants en santé suivants :
  • ○ les étudiants en santé ayant suivi les enseignements théoriques et pratiques relatifs à la vaccination dans le cadre de leur cursus, en présence d’un médecin ou d’un infirmier, à savoir les étudiants de deuxième cycle des formations en médecine, en pharmacie et en maïeutique et les étudiants en soins infirmiers ayant validé leur première année de formation ;
  • ○ les étudiants de deuxième et troisième cycle en odontologie, en présence d’un médecin ou d’un infirmier et à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique à la réalisation de cet acte, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins ;
  • ○ les étudiants de premier cycle de la formation en médecine et en maïeutique à partir de la deuxième année ayant effectué leur stage infirmier, en présence d’un médecin, d’une sage-femme ou d’un infirmier et à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique à la réalisation de cet acte, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins.

Toutes ces inoculations se font sous la responsabilité d’un médecin pouvant intervenir à tout moment et à condition que les professionnels et étudiants en santé aient suivi une formation spécifique à la réalisation de cet acte, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins.

  • Pour le service de santé des armées

Le service de santé des armées peut conduire des opérations spécifiques de vaccination à destination des militaires, des personnels civils du ministère de la défense, ainsi que des autres personnes ayant droit aux soins du service de santé des armées.

A cette fin, il est approvisionné par les dépositaires, grossistes répartiteurs, pharmacies d’officine et PUI.

Les professionnels et les étudiants en santé précités peuvent, dans le cadre de ces opérations, injecter les vaccins aux militaires et personnels civils du ministère de la défense à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.

Notez également que les pharmaciens relevant du service de santé des armées participant à ces opérations peuvent :

  • prescrire les vaccins à toute personne, à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase et des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ;
  • administrer les vaccins à toute personne, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.

Toutefois, ils ne peuvent le faire qu’à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique à la vaccination contre la covid-19, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins.

  • Une mise à disposition des employeurs

Pour les besoins de leur participation à la campagne de vaccination contre la covid-19, peuvent être mis à la disposition d’un centre de vaccination par leur établissement employeur :

  • des praticiens en situation de cumul de pension avec des rémunérations d’activité et des médecins remplaçants ;
  • des infirmiers diplômés d’Etat, des sages-femmes, des techniciens de laboratoire, des manipulateurs en électroradiologie médicale et des vétérinaires, y compris lorsqu’ils sont en situation de cumul de pension avec des rémunérations d’activité ;
  • des étudiants de troisième cycle des études de médecine, d’odontologie et de pharmacie, des étudiants de deuxième cycle des études de médecine, de maïeutique, d’odontologie et de pharmacie, des étudiants de deuxième et troisième année du premier cycle des études de médecine, des étudiants en soins infirmiers ayant validé leur première année de formation.

Les modalités de cette mise à disposition sont prévues par un contrat de travail signé entre le directeur de l’établissement employeur et les professionnels de santé. Une copie du contrat est adressée au directeur général de l’ARS territorialement compétente.

La mise à la disposition d’un centre de vaccination contre la covid-19 ne donne lieu à aucun remboursement par ce centre à l’établissement employeur.

  • La rémunération des professionnels et étudiants en santé

Les professionnels et les étudiants affectés dans un centre de vaccination contre la covid-19 ou mis à la disposition d’un tel centre sont rémunérés selon les modalités suivantes :

  • pour les médecins en situation de cumul de pension avec des rémunérations d’activité (par heure) : 50 € entre 8 heures et 20 heures, 75 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 100 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens en situation de cumul de pension avec des rémunérations d’activité (par heure) : 32 € entre 8 heures et 20 heures, 48 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 64 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les médecins remplaçants : 420 € par demi-journée d’activité d’une durée minimale de quatre heures et 460 € par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés ; en cas d’intervention inférieure à 4 heures, le forfait est égal à 105 € par heure ou 115 € le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les sages-femmes d’activité (par heure) : 32 € entre 8 heures et 20 heures, 48 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 64 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les infirmiers diplômés d’Etat d’activité (par heure) : 24 € entre 8 heures et 20 heures, 36 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 48 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les étudiants de troisième cycle des études de médecine, d’odontologie et de pharmacie d’activité (par heure) : 50 € entre 8 heures et 20 heures, 75 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 100 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les étudiants de deuxième cycle des études de médecine, de maïeutique, d’odontologie et de pharmacie d’activité (par heure) : 24 € entre 8 heures et 20 heures, 36 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 48 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les étudiants de deuxième et troisième année du premier cycle des études de médecine et les étudiants en soins infirmiers ayant validé leur première année de formation d’activité (par heure) : 12 € entre 8 heures et 20 heures, 18 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 24 € entre 23 heures et 6 heures, ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les techniciens de laboratoire et les manipulateurs en électroradiologie médicale d’activité (par heure) : 20 € entre 8 heures et 20 heures, 32 € entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 40 € entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés ;
  • pour les vétérinaires d’activité (par heure) : 60 € par demi-journée d’activité d’une durée minimale de 4 heures et 180 € par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés. En cas d’intervention inférieure à 4 heures, le forfait est égal à 40 € par heure ou 45 € le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés.

Source : Arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

Coronavirus (COVID-19) : le point sur la réglementation de la campagne de vaccination au 2 juin 2021 © Copyright WebLex – 2021